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Mairie de Margency dans le Val d'Oise département du 95

Rénovations de l'édifice

10/05/2021
Rénovations de l'édifice

L’église a périodiquement menacé de tomber en ruine jusqu’à sa dernière restauration en 2002.

Faisant suite à la consécration de la chapelle du Château comme église de Margency en 1548, une rénovation est effectuée « de fond en comble » en 1650.

Il n’est pas fait état de l’édifice avant et après la Révolution. Cependant, la paroisse de Margency n’ayant plus de curé, il est probable que les habitants de Margency l’ont maintenue en état « a minima » pour permettre d’y célébrer occasionnellement des cérémonies religieuses.

La précédente cloche de l’église, nommée Henriette-Jules Claude et baptisée le 17 mars 1729, ayant sans doute été enlevée et fondue lors de la Révolution, une nouvelle cloche fut achetée par souscription des paroissiens, baptisée Joséphine-Anne et installée le 26 octobre 1820.

En 1864 le maire de mande à un architecte de vérifier l’état de l’église ; celui-ci conclut : « la façade est détachée de 0.10 m de hauteur, la pile à droite est poussée en dehors et présente au-dedans un puits de 0.20 m sur une hauteur de 2.50 m. Elle garde son équilibre grâce aux dépendances du château.

L’église est dans un état de décrépitude très avancé, difficile à réparer, et le moindre changement dans son équilibre en causerait inévitablement la ruine ».

Ce rapport transmis au sous-préfet, celui-ci demande une réunion en session extraordinaire du Conseil Municipal pour décider « soit de réparer l’église, soit de la détruire ». La réparation dut décidée.

« Après la guerre de 1870, l’église qui avait beaucoup souffert de la part des Allemands, fut réparée aux frais des familles du château de Margency, du château de Bury et du château de Maugarny ». (Abbé LAUDERAUT)

En 1877, le clocher, le faîtage et la toiture ont besoin de réparations.

Deux ans plus tard, l’architecte diocésain constate que la cloche est « fêlée, mais ne présente pas de danger pour le public…dans l’immédiat ».

En 1886, grâce à une souscription, le clocher qui menaçait de s’écrouler est solidement réparé.
En 1892, des réparations sont encore nécessaires.

En 1896, des problèmes de sécurité se posent à nouveau. Le Conseil Municipal est saisi par le Curé d’Andilly d’un projet ambitieux de construction d’une nouvelle église. Les plans du futur édifice sont établis. En attendant, il décide de faire étayer les voûtes et colmater certaines infiltrations ; travaux partiellement pris en charge par la commune.

En 1933, une partie du plafond s’effondre. Le maire signale au préfet l’état de vétusté de l’édifice et le manque de ressources de la commune pour le réparer. Une nouvelle souscription est ouverte.
En 1966, nouveau cri d’alarme : « l’église menace ruine », à la suite de la rupture d’un étai/échafaudage mis en place depuis des décennies.

La consolidation des contreforts responsables des déformations et la suppression des étaiements sont décidées ; il s’agit toujours de rafistolages (contreforts extérieurs, fondations, pavage du sol).
A cette occasion des ossements furent trouvés dans le sol de l’église et réunis, puis transférés au cimetière.

Plusieurs défunts furent enterrés dans le sol de la nef dont le curé Michel CHATELAIN.


En 1990-1992, la toiture doit être refaite et une restauration complète de l’édifice est projetée et reportée faute de moyens.

En 1999, l’état de péril est une nouvelle fois constaté. L’église est interdite de cérémonies. Sa restauration sera enfin réalisée en 2001-2002.