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Mairie de Margency dans le Val d'Oise département du 95

Vitraux

10/05/2021
Vitraux

« St Charles Borromée » : le vitrail représente Saint Borromée donnant la communion aux mendiants, malades de la peste, Charles Borromée (1535-1584) fut archevêque de Milan. Les trois vitraux du chœur, réalisés par les ateliers Ch. Champigneul et Fils à Paris, représentent l’Annonciation, l’Assomption et le Baptême de Jésus.

Sainte famille : Huile sur toile, 130×97 cm, signé RHVR 1631. « La Vierge assise est une paysanne qui tient avec beaucoup de naturel, l’enfant emmailloté sur ses genoux. Les visages, qui expriment avec beaucoup de vérité la tendresse mêlée d’interrogation, la curiosité ou l’attention concentrée, sont ceux que l’on rencontre dans les œuvres des petits maîtres hollandais de la suite de Rembrandt ».
Ce tableau, classé à l’inventaire des monuments historiques depuis 1951, est attribué à Gabriel METSU (1629-1667), peintre de l’école Hollandaise du 17ème siècle. Il a été présenté dans plusieurs expositions consacrées à l’école Hollandaise du 17ème siècle (peintre influencé par Gérard TER BORCH).

Christ en croix : C’est probablement une réalisation du début du 18ème siècle. On remarque que les clous de la crucifixion sont enfoncés dans les poignets et non dans les mains du Christ, comme il est généralement représenté.

Vierge à l’enfant : Le tableau situé derrière le baptistère représente la Vierge et l’enfant Jésus, ainsi que Sainte Elisabeth tenant un agneau et une palme, et Saint Jean Baptiste.
C’est une copie du 19ème siècle, d’une toile vénitienne du 16ème siècle.

Baptistère : Il y a peu de doute sur l’ancienneté du baptistère, réalisé en pierre, dont l’existence même est attestée par différents documents en 1699 ; sans doute fut-il déjà présent dès 1648, date de la consécration de l’église. Des baptêmes furent célébrés dans la paroisse de Margency à partir de 1551, (actes des registres paroissiaux).

Confessionnal : Ce meuble est typiquement du style de ceux que l’on réalise au début du 18ème siècle pour les églises de notre région. Il est constitué de deux loges latérales cintrées, qui flanquent la loge centrale plus élevée et couronnée d’un fronton galbé, avec sculptures sobres centrées sur la partie centrale.
Chemin de croix : C’est une réalisation du 19ème siècle ; il fut officiellement béni le 17 avril 1878.

Statue de la vierge à l’enfant bois polychrome : Cette statue en bois de fruitier date de la fin du 17ème siècle. La dorure a été refaite au 19ème siècle.

Statue de St Roch avec son bâton et son chien : Aucune information (ni date, ni origine).
Les légendes rattachent Saint Roch (1295-1327) aux épidémies de peste du Moyen Âge. Son culte se répandit avec les ravages de la peste. On invoque St Roch pour être protégé des calamités, dont le phylloxéra.

Les modifications ornementales à l’intérieur de l’église ont été réalisées en 1964, après le Concile et les nouvelles prescriptions liturgiques.

La chair qui n’est plus utilisée est supprimée, l’autel abaissé, les boiseries du chœur supprimées, la barrière de communion également. » La messe sera dite face au peuple ».

E, 1967, après consolidation de l’église, un autel de pierre est installé pour remplacer l’autel existant et il fut décidé que seront ensevelies dans l’autel les reliques attribuées à St Juventus et à Ste Félicité.