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Mairie de Margency dans le Val d'Oise département du 95

Les curés de Margency

10/05/2021
Les curés de Margency

Dépourvus de ressources sûres, ces prêtres de Margency, comme de nombreux prêtres à l’époque, eurent des conditions de vie parfois difficiles. Cinq prêtres ont habité le presbytère entre 1699 et 1792 

Michel TOURAINE (1699-1720), venu du diocèse de Coutances. Ce prêtre paraît s’être vivement intéressé aux débats qui, à l’époque, agitaient l’église (Jansénisme). On lui doit notamment plusieurs brochures, conservées à la Bibliothèque Nationale, concernant les corrections du calendrier grégorien.

François BLETTERIE (1720-1734), il a baptisé une cloche nommée Henriette-Julie-Claude, le 17 mars 1729.

Michel CHATELAIN (1734-1784), il a exercé pendant cinquante années à Margency. Il a dû procéder à 19 sépultures entre décembre 1741 et janvier 1742. Fut enterré dans la nef de l’église.

Alexandre-Jacques VASTEL (1784-1791 ?), ce prêtre fut sans nul doute très impliqué dans la séparation des communes. Le curé VASTEL s’est rétracté. Il sera curé de Soisy en 1802, après le Concordat.

Abbé THYRION (1792-1793), curé républicain, ne fit qu’un bref séjour à Margency ; il quitta Margency en 1793 et ne fut pas remplacé.

La paroisse resta sans curé titulaire et sera même périodiquement menacé de rattachement à Eaubonne ou à Andilly.

Selon Lauderaut, « les fidèles privés de pasteur et de culte public se rendaient dans l’église certains jours, isolément ou par groupes, pour y implorer le secours de Dieu ». Sans doute les plus pratiquants reprirent-ils le chemin d’Andilly.

La transformation des paroisses en communes fut l’occasion de procéder à des regroupements de petites paroisses, dans un souci d’économie. La question fut posée pour Andilly, Margency et Montlignon.

Une commission composée de deux commissaires du District et d’un représentant de l’évêque conclura qu’il est reconnu que Margency est le point central du regroupement projeté mais que l’église est petite et en mauvais état, qu’il faudra la reconstruire ainsi que le presbytère, et qu’ »il paraît donc plus convenable d’établir le chef-lieu (…) à Andilly ou l’église est bonne ainsi que le presbytère, en laissant subsister un desservant à Montlignon, attendu qu’une partie du chemin pour y arriver (à Andilly) est mauvaise en hiver ».

Une lettre du 22 frimaire an xII (14 décembre 1803) du sous-préfet de Pontoise signifie au maire que la paroisse de Margency est rattachée à celle d’Eaubonne pour l’exercice du culte et précise que la décision est sans appel.
En 1809 c’est à Andilly que fut rattachée Margency.

L’église ne fut pas vendue et, peu après, le curé d’Andilly fut autorisé à y célébrer la messe, mais de façon occasionnelle.

Le 13 mai 1878, l’autorisation est accordée par Monseigneur l’Evêque de « conserver » la Sainte Eucharistie dans l’église de Margency pendant la belle saison, c’est-à-dire du 1er mai au 1er novembre de chaque année.